Les épilepsies symptomatiques
Elles sont dues à une lésion cérébrale : malformation congénitale, encéphalite, séquelles d’une souffrance à la naissance, traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, tumeur, infections du Système Nerveux Central, maladies neurologiques évolutives, anomalies des chromosomes, malformations cérébrales…
Les épilepsies cryptogéniques
Lorsque qu’une cause est suspectée, mais ne peut être prouvée par les moyens diagnostiques actuels, on parle d’épilepsie cryptogénique dont le nombre est en constante diminution du fait de l’évolution permanente des techniques d’exploration.
Les épilepsies idiopathiques
Elles présentent un caractère génétique plus ou moins démontrable et concernent des sujets le plus souvent sans lésion cérébrale.
La prédisposition génétique n’induit pas que l’épilepsie soit une maladie héréditaire donc transmissible (de manière simple et facile). La transmission de l’épilepsie est très complexe et ne concerne qu’un petit nombre de cas. De plus, la même anomalie peut avoir des conséquences différentes selon les personnes.
Les cas d’épilepsie provoqués par une maladie, transmise elle-même génétiquement, sont à considérer différemment.
Les épilepsies idiopathiques de l’adulte sont toujours généralisées. Ce sont essentiellement des épilepsies, datant de l’enfance ou de l’adolescence, n’ayant pas guéri mais le plus souvent en rémission durable sous traitement.
Les épilepsies symptomatiques ou cryptogéniques sont le plus souvent partielles. Elles représentent près de 80% des épilepsies de l’adulte. L’épilepsie peut être ancienne, en relation avec une atteinte cérébrale qui s’est produite dans l’enfance ; elle peut être récente, nécessitant la pratique d’un bilan à la recherche d’une cause séquellaire ou évolutive.